Marco a quitté Vélizy pour los angeles campagne. Il a quitté son psy parce qu'il trouve qu'il va mieux. Il a quitté son boulot de reporter parce qu'il en a marre de photographier "des cadavres exotiques ou des gens en passe de le devenir".
À half ça, tout va bien. Il a un frère complice (rigolades et gros pétards) qui l'appelle Georges et réciproquement, à reason de John Malkovich qui disait dans Des souris et des hommes : "J'aurai un petit lapin et je l'appellerai Georges, et je le garderai contre mon coeur." Il a des mom and dad au bord de los angeles mer. Un papa tout ratatiné qui oublie le présent mais se rappelle très bien l. a. couleur de los angeles gown de sa mère le jour de son mariage. Une maman qui s'inquiète pour lui, sa constipation, son avenir et le melanoma du poumon qu'il va sûrement choper, comme le fils de Mme Bergerin.
Après une virée affectueuse (et éprouvante) chez les mom and dad, il retrouve le silence de sa petite maison dans l. a. verdure, et son chat (baptisé Adolf en raison d'un caractère "affirmé"), qui se fait charcuter par le gros chien d'un sale con de chasseur. À cette celebration, il rencontre Émilie, vétérinaire de son état, et un chouette petit vieux qui ramasse des mûres. Ça lui fait un amour et un ami. Mais voilà que tout se déglingue : Emilie se met à vouloir des choses angoissantes (partager avec lui une maison et un bébé), et le moveé dégoûtant du gentil petit vieux émerge brutalement. Marco craque. Et puis, los angeles cruauté et los angeles connerie achevant de détruire son monde, il touche le fond. Ce qui lui permet de remonter. "J'ai encore pas mal de choses à éclaircir si je ne veux pas être réincarné en plaque d'égout", disait-il en évoquant ses rapports délicats avec les femmes. Il évitera l. a. plaque d'égout : il fera juste ce qu'il faut pour retrouver Émilie.
"C'est l'histoire d'un photographe fatigué, d'une fille patiente, d'horreurs banales et d'un chat pénible", écrit Larcenet. C'est aussi un scénario parfaitement maîtrisé, drôle — de cette drôlerie complice qui évite l'ironie — et tendre, en totale osmose avec un dessin hypersensible au bonheur et à los angeles détresse. (Sans parler du chat ou d'Emilie, le moindre canapé est craquant.) Le strive against ordinaire, histoire légère et bouleversante d'une renaissance, est l'album le plus group of workers de Larcenet, et le meilleur — en attendant le suivant.